Ingénieur·e en génie climatique : agir concrètement pour le monde de demain !

Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir le génie climatique, l’un des nombreux domaines vers lesquels peuvent se tourner les ingénieur·e·s en formation. Essentiel aussi bien en matière de santé que de préservation de la planète, il est au cœur des enjeux actuels et recrute fortement ! En avant pour le tour du propriétaire.

Un métier proche de notre quotidien et clé pour l’avenir

Afin de comprendre en quoi consiste le métier d’ingénieur·e en génie climatique, nous allons à la rencontre de Léa Schweitzer, étudiante en Génie thermique, énergétique et environnement à l’INSA Strasbourg en partenariat avec l’ITII Alsace.

Elle explique : « Notre rôle est de concevoir et de mettre en œuvre des solutions de chauffage, de ventilation et de climatisation, dans le respect du budget et des normes. C’est un métier qui améliore le confort thermique des usagers, mais aussi leur bien-être car on regarde de près la qualité de l’air intérieur – un réel sujet de santé ».

« Parallèlement à cela, un point central est de trouver les solutions les plus économes en énergie possibles », poursuit Léa. « C’est ce qui m’a vraiment décidée à titre personnel. Le bâtiment est une source de pollution importante, et je peux contribuer à faire une différence, en tirant parti notamment des énergies renouvelables ».

Autre aspect intéressant : la variété des débouchés, avec du travail dans les logements d’habitation comme dans l’industrie et le tertiaire, que cela soit en bureau d’études ou en tant que chargé·e d’affaires. « Dans ma classe nous sommes 18, et chacun a un projet différent en fonction de son caractère et de ses envies », partage Léa.

Une formation complète et sérieuse à l’INSA Strasbourg

Pour apprendre ce métier utile et porteur, Léa Schweitzer a donc choisi la formation Génie thermique, énergétique et environnement. « C’est un parcours de trois ans, au cours duquel l’INSA nous enseigne des compétences métiers telles que l’acoustique et le dessin technique, sans oublier le bagage théorique : mathématiques, mécanique des fluides, thermodynamique », nous indique-t-elle. « Il y a une dimension concrète, avec des projets comme l’audit d’un bâtiment et la recherche d’améliorations ».

Une partie du cursus se déroule au centre de formation des apprenti·e·s (CFAI), avec des matières transverses comme la sécurité, la qualité et l’anglais. Partenaire de la formation, l’ITII Alsace est également présent pour accompagner la mobilité de trois mois à l’étranger. « De mon côté, je me suis rendue pour une mission humanitaire en Inde, et j’ai effectué un stage en entreprise à Stockholm », précise Léa. « C’était très enrichissant de tester mon autonomie, d’exercer mon anglais, et de voir comment on pense la sobriété énergétique dans d’autres pays ».

Le format de l’alternance, véritable tremplin vers l’emploi

Comme tout parcours labellisé ITII, la formation de Léa adopte l’alternance entre les bancs de l’école et une expérience véritable en entreprise. « Je travaille chez R-CUA (Réseaux de Chaleur Urbains d’Alsace) », confie-t-elle. « Nous concevons, installons et exploitons des réseaux de chaleur, qui distribuent du chauffage et de l’eau chaude à l’échelle de quartiers ou de villes, grâce à des sources d’énergie vertueuses ».

« Je participe à des projets très concrets dans mon entreprise », poursuit Léa. « En ce moment, je prends part à la rénovation d’une chaufferie qui alimente 240 logements, avec une réflexion sur l’efficacité énergétique, les émissions de fumée, le bruit… Selon moi, l’alternance est vraiment idéale : elle permet d’appliquer ce que l’on voit à l’école, et d’apprendre d’autres compétences encore en entreprise ».

Tenté·e de vous former également au génie climatique ? 

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