Comprendre le métier d’ingénieur·e en aéronautique et spatial en 3 questions
Publié le 07.09.2023
3 questions pour comprendre les métiers du génie aéronautique et spatial !
Le célèbre Salon du Bourget était de retour en 2023, pour mettre des étoiles dans les yeux de 293 000 passionnés. À cette occasion, nous vous proposons un zoom sur l’industrie aéronautique et spatiale – et en particulier sur ses métiers de l’ingénierie. Avec, en invité, l’équipementier Safran pour tout nous expliquer ! C’est parti, décollage.
Quel est le travail des ingénieur.e.s en aéronautique et spatial ?
La vocation du génie aéronautique et spatial est de concevoir, de produire et de tester des appareils pour explorer le ciel et le cosmos : avions, hélicoptères, drones, fusées, satellites et plus encore.
Un domaine fascinant qui, comme nous l’indique Olivier Ferrandon, CEO de Safran Spacecraft Propulsion (groupe Safran), fait appel à de nombreux experts travaillant tous en complémentarité : « Ingénieur·e dans l’aérospatiale, ce n’est pas un mais une kyrielle de métiers ! Nous avons des ingénieur·e·s en conception mécanique qui élaborent des pièces, mais aussi des ingénieur·e·s méthodes qui déterminent comment les fabriquer, ou encore des ingénieur·e·s qualité qui vont minutieusement contrôler le résultat. »
Un·e ingénieur·e spécialisé·e dans l’aérospatiale a le choix d’évoluer dans une variété d’environnements professionnels : l’aviation civile, l’armée de l’air, mais aussi la recherche en sont quelques exemples. Ce sont en France 200 000 emplois directs, dont près de 3 personnes sur 4 en CDI, selon l’Observatoire paritaire de la Métallurgie !
Quelles sont les compétences et les qualités des ingénieur.e.s en aéronautique et spatial ?
Comme nous l’avons vu, le génie aérospatial représente une diversité de métiers qui travaillent de pair afin de donner vie à des produits complexes. Mais peu importe le domaine d’expertise, certaines qualités et compétences clés se retrouvent sur toute la chaîne de valeur !
« Il s’agit d’abord d’avoir des fondamentaux scientifiques, tels que la mécanique et la physique », nous décrit Olivier Ferrandon. « Ensuite, il faut connaître les moyens de production, dans le but d’industrialiser ce que l’on conçoit. Comme nous évoluons dans un cadre collaboratif, la communication est essentielle, en français comme en anglais. Enfin, pour les profils de chef·fe·s de projets, il est important d’avoir aussi une capacité à organiser et à décider. »
Pourquoi rejoindre les métiers du génie aéronautique et spatial ?
Vous cherchez à vous orienter ou vous réorienter vers un métier épanouissant, utile et riche en opportunités ? Le génie aéronautique et spatial répondra à toutes vos attentes, comme nous le confie Marc Schott, Directeur Safran Landing Systems (groupe Safran).
« Après une période de pandémie difficile, le secteur aéronautique connaît une reprise sans précédent et embauche très fortement : Safran recrute 4 500 personnes cette année en France, et à l’échelle de la filière ce sont 25 000 postes ouverts dont 7 000 en alternance selon le GIFAS. Il y a donc des débouchés pour toutes et tous !
De plus, l’industrie aéronautique est l’endroit parfait si vous souhaitez contribuer à la transition écologique : nous avons besoin d’ingénieur·e·s pour nous aider à concevoir des appareils toujours plus éco-responsables. »
« L’industrie aérospatiale, ce sont des produits assez nobles, qui font rêver », ajoute Olivier Ferrandon. « Ils permettent de se rencontrer avec l’aviation, d’observer les étoiles et de communiquer grâce aux satellites. Ils sont au cœur de nos vies et au service de la planète. »
Formez-vous aux métiers du génie aéronautique et spatial avec les itii !
Intéressé·e par cet univers captivant, porteur et utile au quotidien de tous ? Pionnier dans la formation des ingénieur·e·s par alternance depuis 1990, le réseau des ITII est le lieu à choisir pour apprendre de A à Z les métiers du génie aéronautique et spatial !
« Ayant moi-même été diplômé en génie mécanique à l’ITII Alsace, je peux dire que ces formations donnent une bonne compréhension des fondamentaux nécessaires à la fonction d’ingénieur·e », partage Marc Schott. « Et grâce à l’alternance, la théorie est immédiatement mise en pratique en entreprise. L’étudiant·e en ressort avec une connaissance encore plus complète du métier. »
L’industrie aéronautique et spatiale vous attend : passez à l’action en retrouvant sur notre site toutes les formations ITII près de chez vous ! Et n’oubliez pas de consulter, si vous ne l’avez pas encore lu, notre article sur pourquoi l’alternance est le meilleur moyen de former des ingénieur·e·s.